Synopsis
Roberto La Rocca (Jean-Paul Belmondo) is an ex-gangster whose friend Xavier (Pierre Vaneck) has been unjustly thrown in prison. Indeed, local gang leader Villanova is the one who framed Xavier. La Rocca confronts the mobster and kills him. Later, while helping his mistress (Beatrice Altariba) to fight off an American gang of racketeers, Roberto is caught by the police and is put in the same prison with Xavier. Then the two volunteer to clear land mines left from the last war, hoping to receive a pardon and to buy a quiet farm.
Source : allmovie.com
Credits
Director (1)
Actors (23)
Production and distribution (4)
- Executive Producer : Les Films du Cyclope
- Foreign production company : Da Ma Produzione
- Film exports/foreign sales : Tamasa Distribution
- French distribution : Pathé Consortium Cinéma
Full credits (12)
- Dialogue Writer : José Giovanni
- Director of Photography : Ghislain Cloquet
- Assistant directors : Serge Witta, Claude Othnin-Girard
- Editor : Denise De Casabianca
- Sound Recordist : André Hervée
- Foreign Producer : Marcello Danon
- Author of original work : José Giovanni
- Producer : Adry De Carbuccia
- Camera Operator : Pierre Lhomme
- Production Manager : René-Gaston Vuattoux
- Continuity supervisor : Madeleine Lefèvre
- Production Designer : Maurice Petri
Technical details
- Type : Feature film
- Genres : Fiction
- Sub-genre : Crime/thriller
- Production language : French
- Coproducer countries : France (80.0%), Italy (20.0%)
- Original French-language productions : Yes
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About
Propos
Patrick Raynal : « Le passage où l'on voit les condamnés obligés de nettoyer un champ de mines allemand, en échange d'une remise de peine ou d'une grâce plus ou moins illusoire, est un morceau d'anthologie aussi bien dans le livre que dans le film, d'ailleurs, qu'en tira Jean Becker en 1961. Les histoires de Giovanni sont si simples, on pourrait même dire si simplistes, que les rendre avec succès à l'image exige autant de pudeur et de retenue que l'écrivain a mis lui-même à les écrire. Bourrées de valeurs morales un peu désuètes et parfois grandiloquentes, elles ne tiennent souvent que par l'émotion et le véritable sens de la tragédie qu'elles véhiculent. Servi par un Belmondo sobre et élégant, encore transfiguré par son passage chez Jean-Luc Godard et un Pierre Vaneck qui n'a jamais été aussi convaincant, Un nommé La Rocca se tire parfaitement de cette gageure et tient tout à fait son rang dans la longue liste des bons films noirs français des années 60. À noter que José Giovanni ne dut pas être tout à fait convaincu par le film de Becker puisqu'en 72 il en tourna un remake. Est-ce la couleur, le parti-pris plus flamboyant de la mise en scène ou les grimaces plus accentuées de Belmondo, mais La Scoumoune est à mon sens moins convaincant qu'Un nommé La Rocca. »
Source : Wikipedia