«Etre réalisateur n’est pas à la portée de tous, il y a un monde entre vouloir et pouvoir.» Hayao Miyazaki a fait preuve d’une étonnante humilité dans une récente interview à Libération en annonçant son désir de s’éloigner du cinéma. Drôle de coïncidence, au moment où le maître souhaite bientôt tirer sa révérence, les rues de Tokyo voyaient s’allonger des files d’attente devant certaines salles de cinéma. Des spectateurs japonais visiblement curieux de découvrir « Le Magasin des Suicides » de Patrice Leconte. Une petite fierté, même si bien sûr, nous devons rester humbles et clairvoyants face aux  géants de l’animation des studios Ghibli.

Un exemple parmi d’autres des récentes performances du cinéma français à l’étranger : à Tokyo toujours, Nathalie Baye, notre présidente du jury en juin dernier, séduit avec l’audacieux « Lawrence Anyways », en Allemagne, « Paulette » ne cesse de conquérir des parts de marché, au Portugal « La Cage dorée » poursuit sa carrière  avec le même succès qu’en France  …

A Toronto, on a applaudi le cinéma français, venu en force. 33 films présentés, soit 10% de la sélection, une présence remarquée. Catherine Breillat, Nicole Garcia, Martin Provost et Emmanuelle Devos, les frères Larrieu, Guillaume Canet, Marion Cotillard, Léa Seydoux, entre autres, ont eu les honneurs de la presse américaine et canadienne et ont été salués chaleureusement lors de la désormais traditionnelle soirée UniFrance Films rassemblant les talents français.

Même s’il y a un monde entre vouloir et pouvoir, il est permis d’espérer encore de beaux scores à l’étranger pour le cinéma français, après l’embellie magnifique de 2012 et en dépit de marchés particulièrement difficiles pour nos films. Depuis le dernier festival d’Angoulême, on ne cesse d’entendre parler d’un « renouveau » ou d’un cinéma français qui reprendrait des couleurs. Fortes de leur expertise unique à l’international, les équipes d’UniFrance Films les porteront à travers le monde dans les prochains mois.

Isabelle Giordano
Directrice Générale d'UniFrance Films

Après La Guerre est déclarée en 2011 et Intouchables en 2012 (qui n'avaient in fine pas été retenus par l'académie des Oscars pour la compétition), c'est Renoir, de Gilles Bourdos, qui a été choisi cette année pour représenter la France aux présélections à l'Oscar du Meilleur film étranger, dernière étape avant la nomination des finalistes.

Produit par Marc Missonnier et Olivier Delbosc (Fidélité Films), le film, qui raconte les derniers mois du peintre Auguste Renoir, avait été présenté en clôture d'Un certain regard, au Festival de Cannes 2012.

Sa carrière américaine en salle a été la surprise de 2013 : si son cumul hexagonal atteint à ce jour 502 064 entrées, Renoir en a engrangé près de 300 000 entrées aux Etats-Unis sous la bannière du distributeur Samuel Goldwyn Films, devenant ainsi le plus gros succès en langue française de l'année avec 2,2 M$ de recettes. Au total, le film atteint près de 600 000 entrées dans le monde.

La liste définitive des nominés sera connue en janvier prochain, et la cérémonie des Oscars aura lieu le 24 février.

520 000 : c'est le nombre d'entrées qu'il fallait dépasser pour battre Astérix et Obélix contre César, plus grand succès du cinéma français jamais enregistré au Portugal. C'est désormais chose faite par la comédie-phénomène La Cage dorée, qui, à la date du 11 septembre et en six semaines de présence dans les salles (toutes passées au 1er rang du box-office), affiche déjà 553 000 tickets vendus. Ce regard plein d'humour sur toute une génération d'émigrés semble avoir touché le coeur d'un pays, enclin à l'auto-dérision attendrie.

Dans la maison (photo) de François Ozon, L'Inconnu du lac d'Alain Guiraudie et Syngué Sabour - Pierre de patience d'Atiq Rahimi  figurent parmi les 46 films sélectionnés pour les nominations aux prochains EFA.

Onze autres coproductions françaises apparaissent aussi dans la liste, qui représente au total 32 nationalités européennes différentes : Araf d'Yesim Ustaoglu, A Strange Course of Events de Raphaël Nadjari, An Episode in the Life of an Iron Picker de Danis Tanovic, Blancanieves de Pablo Berger, Circles de Srdan Golubovic, Eka et Nita, Chronique d'une jeunesse georgienne de Nana Ekvtimishvili, Hannah Arendt de Margarethe Von Trotta, La Grande Bellezza de Paolo Sorrentino, Le Congrès d'Ari Folman, Only God Forgives de Nicolas Winding Refn et Paradis : Amour d'Ulrich Seidl.

Dans les semaines qui suivent, les 2 900 membres de l'académie vont voter pour désigner les films nommés pour les catégories film européen, réalisateur, acteur, actrice et scénariste de l'année. Un jury de 7 membres déterminera ceux cités pour les catégories directeur de la photographie, monteur, décor, costume, compositeur et ingénieur du son de l'année.

Les nominations seront annoncées le 9 novembre prochain dans le cadre du Festival du Film européen de Séville. Les lauréats seront, eux, finalement récompensés à l'occasion de la cérémonie des 26e European Film Awards, qui se tiendra le 7 décembre prochain à Berlin.

Avec 3 films en compétition (Landes également présenté par Marie Gillain), "Jappeloup, l'étoffe d'un champion" (titre canadien de Jappeloup) et le minoritaire Cha Cha Cha et plusieurs avant-premières de prestige : "Adore" (titre canadien de Perfect Mothers), La Religieuse et Camille Claudel 1915, le cinéma français était très bien représenté au Festival des films du monde de Montréal. Le Grand prix des Amérique est revenu au film polonais La Vie est belle (Chce sie zyc) de Maciej Pieprzyca. Le FFM a également été pour Unifrance films l'occasion de rencontrer tous les distributeurs et partenaires canadiens.

Sélection officielle, hommage, avant-premières, film de clôture... les oeuvres des réalisateurs Abdellatif Kechiche, Bertrand Tavernier, François Dupeyron, Jean-Pierre Jeunet, François Ozon, Albert Dupontel ou encore Jean-Marie et Arnaud Larrieu sont ainsi à l'honneur de cette 61ème édition qui se tient du 20 au 28 septembre 2013.

Cette année 13 films et coproductions françaises majoritaires sont présentés au Festival International du Film de San Sebastian dont 3 films français en sélection officielle :

- Quai d'Orsay de Bertrand Tavernier et Mon âme par toi guérie de François Dupeyron tous deux en compétition accompagnés des équipes artistiques et

- L'Extravagant Voyage du Jeune et Prodigieux T. S. Spivet dernier film de Jean-Pierre Jeunet, projeté en clôture du festival le 28 sept.

Lors du gala d'ouverture le 20 sept. The International Federation of Film Critics (FIPRESCI) remettra en mains propres le Grand Prix pour le meilleur film de l'année à Abdellatif Kechiche pour La Vie d'Adèle – Chapitre 1&2 (Ce Prix, est le résultat du vote de 245 critiques du monde entier pour des films sortis au cours des 12 derniers mois). Le film sera présenté en séance spéciale à cette occasion. (Rappelons d'autres illustres récipiendaires du Prix: Pedro Almodovar, Jean-Luc Godard, Michael Haneke, Roman Polanski et Terrence Malick).

La section Perlas mettra en avant les derniers films de François Ozon (Jeune & jolie),  Rithy Panh (L'Image manquante), Albert Dupontel (9 mois ferme) - que le réalisateur viendra présenter avec l'actrice principale Sandrine Kiberlain - et Arnaud et Jean-Marie Larrieu (L'Amour est un crime parfait) - projeté en présence des réalisateurs et du comédien Mathieu Amalric. 

La Dune de Yossi Aviram, coproduction majoritaire française s'affiche dans la section Nouveaux Réalisateurs et les producteurs de Minuscule accompagneront leur film placé dans la section Zabaltegi. 

Enfin, la rétrospective Animatopia sera l'occasion de se replonger dans différents univers du cinéma d'animation d'avant-garde; avec Valse avec Bachir de Ari Folman, Le Tableau de Jean-François Laguionie - en sa présence - et l'oeuvre collective Peur(s) du noir.

Signalons également la présence de Valeria Bruni-Tedeschii en tant que membre du jury.

Eastern Boys de Robin Campillo  (Les Films de Pierre) a reçu le Prix Orizzonti du Meilleur Film (Sélection Officielle, Section Orizzonti).

La Belle vie de Jean Denizot (Mezzanine Films), présenté dans la section Venice Days, s’est vu de son côté décerner le label Europa Cinéma, ainsi que la Mention Spéciale du jury de Venice Days.

UniFrance films était présent tout au long du festival et a accompagné et soutenu toutes les équipes artistiques françaises, en organisant des déjeuners et des dîners autour des professionnels présents. Parmi eux : Patrice Leconte, Rebecca Hall, Thierry Ragobert, agnès b., Jean Denizot, Edgard Reitz, Robin Campillo, Olivier Rabourdin, Merzak Allouache, Philippe Garrel, Louis Garrel, Anna Mouglalis, Cécile Bicler, Abdellah Taïa ainsi que leurs producteurs Saïd Ben Saïd, Marie-Ange Luciani, Hugues Charbonneau (Les Films de Pierre) Philippe Martin (Les Films Pelléas), Mathieu Bompoint (Mezzanine Films).

UniFrance films est aussi intervenu lors des journées de la CICAE pour présenter le soutien apporté aux salles en France par le CNC et ses propres actions pour sensibiliser les exploitants étrangers au cinéma français.

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Si la part de marché doit figurer parmi les meilleures depuis longtemps (baisse de la fréquentation générale), le cinéma français ne dépasse pas son record d’entrées en 2005 avec 7,4 millions d’entrées. Par ailleurs, il est important de souligner que plus de 5,5 millions de ces entrées se concentrent sur des films de langue française.

Si Intouchables (2,6 millions d’entrées) et The Artist (658 000 entrées) contribuent fortement aux bons résultats de cette année, ne négligeons pas les « jolis » succès de Dans la maison (206 500 entrées), La Délicatesse (196 000 entrées) ou encore Les Femmes du 6ème étage (191 200 entrées),  Les Neiges du Kilimandjaro (154 000 entrées), Le Prénom (143 000 entrées) et Le Capital (131 000 entrées).

Côté productions de langue étrangère, Taken 2  récolte 588 000 entrées alors que La Taupe rassemble 132 000 spectateurs.

Le marché espagnol compte une vingtaine de distributeurs fidèles au cinéma français. Golem Distribución est de nouveau le leader dans la distribution de productions françaises avec la sortie de 12 films. Il est suivi par Vertigo Films (associé à Wild Bunch Distribution avec 8 films) et de A Contracorriente Films (6 films). Notons que l’un des distributeurs historiques du cinéma français (Alta Films – 5^e du classement de 2012 pour les films français) a dû malheureusement fermer ses portes en 2013 après avoir fermé de nombreuses salles. Comme l’ont souligné beaucoup de ses concurrents mais aussi les institutions et uniFrance Films, cela témoigne de la mauvaise santé du marché espagnol malgré une bonne année 2012 pour notre cinématographie. 

L’année 2013 ne s’annonce pas aussi belle puisqu’à début septembre nous totalisons 1 214 600 entrées pour 27 films sortis et 40 films à l’affiche si l’on inclut les continuations. Malgré cela, certains filment tirent bien leur épingle du jeu : Amour (206 000 entrées),  Un plan parfait (91 500 entrées), Les Saveurs du palais (82 463 entres). Côté productions de langue étrangère on trouve : The Secret (118 627 entrées) et Upside Down (112 537 entrées).

Ces manifestations, destinées aux exploitants de Russie et des anciennes républiques de l'URSS pour le territoire desquelles les distributeurs russes achètent les droits, ont lieu deux fois par an à Moscou (mars et décembre), une fois à Sotchi (juin) et une fois à Saint-Pétersourg (septembre). Après l'expérience positive de l'an dernier à Sotchi, c'est au tour de Saint-Pétersbourg d'accueillir UniFrance films qui, pour l'occasion, y tient un stand du 15 au 19 septembre, distribue une brochure en russe ainsi qu'un DVD regroupant 38 bande-annonces de nouveaux films français. Cette opération, au cours de laquelle la France est le seul pays étranger ainsi représenté, permet de faire découvrir aux exploitants de l'ex-URSS de nouvelles images de films français.

Le film Help !, du réalisateur Jean Marbœuf,  a remporté le prix du meilleur court-métrage dans la dernière édition du Festival des films du monde de Montréal.

Cette récompense vient couronner une longue carrière en tant que réalisateur : "des films réussis, presque réussis, carrément ratés, pas tout a fait ratés", comme il aime dire lui même. Mais toujours insolents et libres.

Le Festival des films du monde de Montréal exige l'exclusivité mondiale pour la section compétitive de courts-métrages. Cette année, onze courts-métrages, dont deux français, ont fait partie de la sélection.

Et comme ce festival est reconnu par l'Académie des Oscars, cela donne au réalisateur la possibilité de concourir à ce prestigieux prix. A suivre donc…

Vous pouvez visionner le film sur : http://www.unifrance.org/film/36291/help (accès pro)

Du 6 au 14 septembre 2013 la manifestation a réuni des artistes émergents de toutes disciplines culturelles. Arrivées de France, du Québec, du Chili, du Bénin, du Mexique, de Pologne, d’Acadie, du TOGO ou encore de Russie, pour n’en citer que quelques-unes, des délégations d’artistes et de professionnels ont, cette année encore, permis au festival d’afficher ses couleurs : films en compétition, courts à volonté, laboratoires de création, clips, Web TV…

En parallèle, le 7^e marché international du film, ancré dans le paysage des diffuseurs historiques du format court, participe activement à favoriser l’existence d’une économie du court sur les nouveaux médias liés au Web et à la téléphonie.

Les films français au palmarès 2013 :

• Diagnostic de Fabrice Bracq : Prix du Public
• Electric Indigo de Jean-Julien Collette : Prix EuroOffrancophonie
• Les Perruches de Julie Voisin : Prix de la Région Basse-Normandie – Prix OFQJ
• Le Retour de Yohann Kouam : Prix uniFrance films pour un sous-titrage offert à la production Mezzanine Films
• Le Bout du fil de François Raffenaud : Prix de la critique
• Les Deux morts de Parfait de Leila Fenton : Mention de la critique

• La Femme qui flottait de Thibault Lang-Willar – Karé Productions
• Les Ombres prennent des couleurs dans le miroir de Diako Yazdani – Kometa films
• Zygomatiques de Stephen Cafiero – Partizan Films
• Si proche des miens de Baptiste Debraux – 10:15 Productions
• Ogre de Jean-Charles Paugam – offshore
   

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Après l’année de tous les records, 2012, qui affichait 65 millions d’entrées aux mêmes dates et sur le même périmètre de 40 territoires, les films moteurs à fort potentiel à l’international drainant plusieurs millions d’entrées étrangères font défaut en 2013.  Si l’offre de films français ne remporte pas l’adhésion des publics sur les principaux marchés, la Chine est aujourd’hui pour la première fois notre premier marché sur l’année 2013 avec 4,1 millions d’entrées décomptées autour de 6 films en exploitation. Seuls 5 films ont à ce jour enregistré plus de 1 million d’entrées hors des frontières hexagonales en 2013, dont 3 sont minoritairement français et en langue étrangère : Upside Down (2,5 millions d’entrées en 2013 - 4,1 millions au total), Amour (2,3 millions d’entrées en 2013 – 3,5 millions au total), Colombiana (1,6 million en 2013 – 9,6 millions au total), Mariage à l’anglaise (1,2 million d’entrées), Sammy 2 (1,1 million d’entrées en 2013 – 4,8 millions au total).

Dans ce contexte, les films en langue française représentent 56% du volume total d’entrées du cinéma français à l’international, quand les films de production majoritaire concentrent pour leur part 68%. 

Focus sur une sélection de films français majoritaires qui se sont démarqués durant les mois de juillet et août.

La Cage dorée enregistre des résultats en salles hors-norme au Portugal depuis sa sortie il y a 4 semaines en totalisant déjà 398 000 entrées. Dans les semaines à venir, le film est quasiment assuré de devenir le plus grand succès français jamais recensée par UniFrance films dans les salles portugaises, déboulonnant ainsi les 3 premiers volets d’Astérix qui formaient jusqu’ici le trio de tête de notre cinématographie sur ce territoire (dont Astérix et Obélix contre César, plus grand succès français avec 520 000 entrées en 1999). Cette performance s’inscrit, de surcroît, sur un marché portugais déclinant qui accusait une baisse de sa fréquentation globale de 12,1% en 2012. Quelques mois seulement après son succès surprise en France, où La Cage dorée a réalisé 1,2 million d’entrées, le distributeur Lusomundo a judicieusement sorti le film pendant les vacances d’été. Une période durant laquelle de nombreux français d’origine portugaise retournent au pays. Outre-Atlantique, La Cage dorée se démarque également au Québec où il réalise 11 000 entrées à l’issue de sa 4^e semaine à l’affiche. Un résultat correct sur ce territoire dans un contexte où seul un quart des 48 sorties françaises de l’année 2013 ont dépassé le cap des 10 000 entrées. Fraîchement sorti en Allemagne, le film enregistre un démarrage correct avec 22 000 spectateurs recensés en 4 jours sur 62 copies.

La Cage dorée totalise désormais plus de 500 000 entrées à l’international.

En Allemagne, Paulette totalise 346 000 entrées à l’issue de son 6e week-end d’exploitation. D’excellents résultats qui permettent au film d’enregistrer la meilleure performance pour un film français sorti outre-Rhin en 2013, au nez et à la barbe de De l'autre côté du périph dont la carrière allemande s’est terminée au mois de mai à 275 000 entrées. Un très bon score dans les salles allemandes où seule une soixantaine de films français a dépassé le seuil des 300 000 entrées depuis le début des années 2000 (dont 34 de langue originale française). Dans les prochaines semaines, Paulette devrait approcher la fréquentation du succès surprise de 2012 en Allemagne, Et si on vivait tous ensemble ? (404 000 entrées). Pour mémoire, le distributeur allemand de Paulette, Neue Visionen Filmverleih, avait envisagé en amont de la sortie du film, atteindre 250 000 spectateurs dans un scénario favorable.  

Dans le reste de l’Europe, Paulette atteint 67 000 entrées au Portugal, 55 000 entrées en Italie et 28 000 entrées en Autriche pour totaliser 523 000 entrées hors des frontières hexagonales.  

Sur la piste du Marsupilami totalise 226 000 entrées en Chine en 3 semaines d’exploitation. Il s’agit d’une déception compte tenu des 3 800 écrans diffusant le film à sa sortie. Une carrière chinoise au goût amer pour Domo Media en charge de la sortie sous la tutelle des Studios china films et de Huaxia. Domo Media visait au moins 600 000 entrées et avait pour cela investi de lourds frais de sortie. Seulement China Films a annoncé la date de sortie seulement 15 jours en amont lésant ainsi le travail du distributeur dont le matériel promotionnel fût livré après la sortie. Les exploitations des films pour enfants ou dits « familiaux » se transforment rarement en succès dans les salles chinoises. Le coût élevé que représente une sortie en famille au cinéma reste un facteur limitant. Ainsi, le public chinois est aujourd’hui majoritairement composé de jeunes adultes âgés de 18 à 35 ans. Par le passé Arthur et les Minimoys (607 000 entrées en 2007) était parvenu à s’imposer, mais d’autres titres « familiaux » tels que Astérix aux Jeux olympiques (168 000 entrées en 2008) ou Le Petit Nicolas (environ 60 000 entrées en 2013) avaient en revanche réalisé des résultats bien plus confidentiels.  

Depuis le début de sa carrière internationale initiée en avril 2012, Sur la piste du Marsupilami totalise 1,2 million d’entrées étrangères, dont 348 000 en Russie, 261 000 entrées Belgique ou encore 148 000 entrées en Pologne.

L'Attentat poursuit sa carrière aux Etats-Unis et au Canada anglophone (Cohen Media Group). Après 10 semaines en salles, il totalise plus de 1,5 million de dollars soit environ 200 000 entrées. Le film enregistre ainsi le 3^e meilleur score parmi les sorties françaises de l’année 2013 sur ces territoires derrière Renoir (2,2 millions de dollars soit près de 300 000 entrées) et le film minoritaire Love is All You Need (Sony – 1,6 million de dollars soit 215 000 entrées). Il s’agit jusqu’ici du meilleur résultat recensé parmi les sorties françaises assurées par le jeune distributeur américain Cohen Media Group. Ce dernier était déjà à l’origine de deux sorties françaises marquantes outre-Atlantique en 2012 : Les Adieux à la Reine (1,3 million de dollars soit près de 170 000 entrées) et Le Fils de l'autre (1,3 million de dollars soit 157 000 entrées)

L'Attentat totalise 220 000 entrées à l’international.